« Quelle est ma capacité d’emprunt ? » est souvent la première question que l’on se pose lorsqu’on veut acheter une maison ou faire un autre achat important, comme par exemple une voiture via un crédit. En effet, sans vérifier sa capacité d’emprunt correctement, on augmente considérablement le risque d’endettement surtout pour un prêt immobilier.
Il est donc très important de savoir quelles sont les mensualités que vous pouvez payer sans vous mettre en situation financière difficile.
Pour répondre à cette question, il y a plusieurs facteurs qui entrent en jeu :
Une première étape importante consiste à déterminer quel est le budget disponible pour financer le prêt. On peut tenir compte à la fois de son propre revenu et de celui de son partenaire (et éventuellement des autres membres adultes de la famille vivant dans la maison).
En d’autres termes, plus vous vivez avec des membres de votre famille qui sont financièrement actifs, plus votre budget de dépenses augmente et, par conséquent, le montant maximal du crédit augmente.
N’oubliez pas d’inclure dans le calcul les autres revenus fixes tels que les allocations familiales et les cotisations alimentaires perçues.
Il faut énumérer combien de dépenses fixes on a par mois. Avez-vous déjà un prêt auto ou un prêt de rénovation ? Avez-vous des enfants qui ne vivent pas dans la famille, mais pour lesquels vous payez des cotisations alimentaires ?
Une liste détaillée de vos dépenses vous permettra de mieux estimer vos futures mensualités d’emprunt. Ajoutez-y également vos dépenses concernant vos assurances, vos achats alimentaires, abonnements GSM, entretien de la maison, …
Lorsque tous les revenus et toutes les dépenses ont été répertoriés, on obtient le montant du revenu familial net.
REVENU FAMILIAL NET = REVENU – DÉPENSES
Sur base de ce revenu net, la capacité d’emprunt est généralement d’⅓ du revenu familial net
CAPACITÉ EMPRUNT = REVENU NET / 3
Exemple : si vos revenus nets sont de 1000€/mois, alors vous pouvez emprunter la somme de 300€/mois. Plus le revenu net est important, plus on peut s’écarter de la règle du ⅓.
Un deuxième point important est le montant de la contribution propre (apport de liquidité ou une épargne). Ce montant se réfère au montant que l’on supportera pour l’achat lui-même et il n’aura donc aucun impact sur les coûts mensuels du crédit.
Par exemple, pour faire des investissements importants comme un prêt hypothécaire, les prêteurs exigent que l’emprunteur contribue lui-même une partie du capital. Cela a un double avantage :
Il est donc souvent intéressant d’épargner avant d’emprunter car vous allez diminuer le montant total à emprunter.
Un quatrième élément concerne la durée du prêt. En principe, le prêteur et l’emprunteur peuvent librement convenir de la durée du prêt, à condition que les plafonds du crédit à la consommation et du crédit hypothécaire soient respectés.
La durée du prêt a un impact direct sur vos mensualités et donc sur votre capacité d’emprunt. Pour un montant bien déterminé, plus le prêt est long, plus petites sont les mensualités à payer. Bien évidemment les intérêts vont également augmenter.
Il est donc important de calculer le coût réel du crédit (intérêt compris) pour faire vos simulations.
Les taux d’intérêt les plus courants pour un prêt hypothécaire sont 1/1/1/1 (variable tous les ans), 3/3/3/3 (taux d’intérêt révisé tous les 3 ans), 5/5/5/5 (taux d’intérêt révisé tous les 5 ans), 10/5/5 (taux d’intérêt révisé après 10 ans, puis tous les 5 ans) et taux fixe.
Pour un taux fixe durant toute la durée du prêt, vous connaissez les intérêts dès que vous signez votre contrat de crédit. Ce qui n’est pas le cas pour un crédit à taux variable. Le montant total des intérêts peut changer d’une année à l’autre. Il donc important d’en tenir compte pour votre capacité d’emprunt.
Conseil : utiliser la pire situation (taux d’intérêt maximal) pour calculer vos possibilités de financement.
Avoir un CDI ou être au chômage va réellement influencer le montant que vous pouvez emprunter. La règle du ⅓ proposée sur cette page ne s’applique généralement pas aux chômeurs.
Les prêteurs sont impatients de proposer des rabais supplémentaires lorsqu’un emprunteur décide d’acheter certains sous-produits. Dans la pratique, on pourrait penser à l’assurance solde restant dû ou à l’assurance familiale.
Dans un tel cas, il est possible de reçevoir un escompte d’intérêt de 0,50 %. Cependant, ce type d’assurance chez votre banquier habituel peut être des milliers d’euros plus chère que celle proposée par un de ses concurrents. Il faut donc bien vérifier le montant total (crédit+assurance) pour bien comparer.
Évaluez correctement vos revenus et dépenses
Utilisez un comparateur pour valider vos mensualité
Utiliser notre calculette proposée sur cette page
Vérifiez les offres combinées credit & produits annexes surtout dans le cas d’un prêt hypothécaire.