Prime de risque dans le cadre d’un crédit hypothécaire
Dans le langage populaire, la surcharge d’intérêts des banques est également appelée prime de risque ; cette prime vient s’ajouter au taux d’intérêt habituel. En règle générale, il y aura une surcharge d’intérêts dans le cas de biens immobiliers financés par un prêt hypothécaire. Pour un emprunteur, une majoration d’intérêt peut, dans certains cas, être plus avantageuse et plus claire lorsqu’il emprunte de l’argent que de payer un taux d’intérêt proportionnellement plus élevé pendant toute la période de financement. Cela dépend généralement de l’évolution du marché financier.
La solvabilité et la prime de risque
La raison pour laquelle un prêteur utilise une surcharge d’intérêts peut varier considérablement. Par exemple, il existe des institutions financières qui font dépendre le taux d’intérêt d’un prêt, entre autres, de la capacité à rembourser un prêt comme convenu (solvabilité). Si le prêteur est confronté à de nombreux risques financiers liés au prêt d’un certain montant, il appliquera une majoration d’intérêt de quelques points de pourcentage en plus du taux d’intérêt normal. En d’autres termes, la surcharge d’intérêts est une forme de récompense pour la volonté du prêteur de prendre un certain risque lorsqu’il prête de l’argent.
On peut parler d’un risque de crédit accru pour une institution financière telle que :
- il n’y a pas de garantie suffisante en ce qui concerne les revenus du demandeur du prêt ou du crédit,
- le ** demandeur d’un prêt** ou d’un crédit a une réputation de défaillant,
- ** la situation familiale du demandeur** d’un prêt ou d’un crédit peut être qualifiée d’inquiétante en raison, par exemple, de problèmes relationnels ou même d’un divorce.
Une grande partie des informations nécessaires pour estimer la solvabilité d’un emprunteur est fournie à l’institution financière par le PPP. Il s’agit d’un registre géré par la Banque nationale de Belgique, où sont conservés la plupart des prêts et crédits. Elle tient également une liste noire des emprunteurs qui sont enregistrés comme défaillants.
Supplément d’intérêt résultant de la diminution de la valeur des logements
Les prix sur le marché du logement ont clairement suivi une tendance à la baisse ces dernières années. C’est pourquoi un établissement financier peut même appliquer une surcharge d’intérêt à un logement lié à une hypothèque sans que l’hypothèque elle-même ne change. Cela fait courir un risque considérable à l’institution financière, surtout lorsqu’une vente (forcée) a lieu.
En cas de vente (forcée), le prêteur devra tenir compte d’un prix de vente inférieur au montant restant dû sur le prêt hypothécaire. La surcharge d’intérêts est conservée comme moyen d’obtenir une rémunération supplémentaire pour une éventuelle forte réduction de la valeur de la maison payée avec l’hypothèque en question. Heureusement, ** les prêteurs font rarement usage d’une surcharge d’intérêt**.
Supplément d’intérêt à l’expiration d’une période à intérêt fixe
Les années de malaise sur le marché du logement sont la raison pour laquelle l’hypothèque et la valeur de la maison ne sont souvent pas en équilibre. Pour un prêteur, cela signifie un risque de rendement insuffisant pour rembourser le reste de l’hypothèque lorsque la maison est vendue. Les institutions financières se sont couvertes contre ce risque en ajoutant une surcharge d’intérêt pour les nouveaux prêts hypothécaires.
Cela peut avoir des conséquences désagréables pour le propriétaire-occupant d’un logement dont la période de fixation du taux d’intérêt expire à court terme. En règle générale, les institutions financières sont contractuellement compétentes après la fin de la période à intérêt fixe. pour calculer le stockage. Cependant, la publicité négative que la surcharge d’intérêts peut générer a contribué au fait que les prêteurs le font rarement.